Table des matières
Une Couronne d’épines.
Jésus (Yeshoua) a été frappé pour les péchés de l’humanité.
Cette couronne d’épines (Ils lui enfoncèrent sur la tête) :
- elle représente l’humiliation, l’abandon, des souffrances terribles.
Mais cela n’était pas terminé :
- ensuite la longue agonie de la crucifixion,
les pieds, les mains et le coté percés
suivi de la mort après une lutte incessante contre des douleurs atroces.
L’Éternel Dieu l’avait annoncé à Son Peuple par la voix de Ses Prophètes.
Psaumes 22
Le Seigneur est mon berger .
Au chef de chœur. Psaume de David. Sur l’air de « Biche de l’aurore ».
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Que tu es loin ! Sourd à tous mes gémissements, pourquoi, mon Dieu, ne viens-tu pas me secourir ? Pendant le jour, j’appelle : tu ne réponds pas. Je crie, la nuit, sans trouver le moindre répit. N’es-tu pas saint, toi qui règnes en ton sanctuaire environné de la louange d’Israël ? En toi aussi, nos pères ont mis leur confiance. Tu as été celui qui les a délivrés. Ils ont crié vers toi, ils ont été sauvés, Ils ont compté sur toi : aucun ne fut déçu. Cependant moi, je suis un ver et non un homme, la dérision, l’opprobre des humains, le méprisé, rejeté par le peuple. Lorsqu’on me voit, on se moque de moi. On fait la moue en secouant la tête : « Fie-toi à Dieu, compte sur le Seigneur ! Que celui-ci le libère et le sauve puisqu’il est son ami ». Oui, c’est bien toi qui, depuis ma naissance, m’as protégé. Tu m’as mis en sécurité près de ma mère, tout contre sa poitrine. Dès mon jeune âge, j’ai été placé sous ta garde et depuis ma naissance, tu es mon Dieu. Ne reste pas si loin de moi, car l’angoisse m’étreint, et personne ne vient pour m’aider ou me secourir. De nombreux taureaux m’environnent. Les fortes bêtes de Basan sont tout autour de moi. Ils ouvrent largement leurs mufles contre moi, nuls sont comme un lion qui déchire et rugit. Je suis comme une eau qui s’écoule, tous mes os se sont disjoints. Mon cœur est pareil à la cire, on dirait qu’il se fond en moi. Ma force est desséchée comme un tesson d’argile, ma langue colle à mon palais, Tu me fais retourner à la poussière de la mort. Des hordes de chiens m’environnent, la meute des méchants m’assaille. Ils ont percé mes mains, mes pieds, Je pourrais compter tous mes os ; ils me regardent, ils me toisent, Ils se partagent mes habits et tirent au sort ma tunique. Mais toi, Seigneur, ne reste pas si loin ! Viens vite à mon secours ! Sauve ma vie, arrache-la au glaive ! Protège-moi de la fureur des chiens ! Délivre-moi du lion, de sa gueule ! Préserve-moi des cornes des taureaux ! Oui, tu m’as répondu ! Je dirai à mes frères la gloire de ton nom, Je te célébrerai dans la grande assemblée. Vous tous qui craignez Dieu, célébrez-le ! Descendants de Jacob, honorez-le ! Descendants d’Israël, vénérez-le ! Il n’a pas méprisé l’humiliation du pauvre, il n’a pas détourné devant lui son visage, mais il a écouté le cri lancé vers lui. À toi soit ma louange dans la grande assemblée, J’accomplirai mes vœux devant ceux qui t’adorent. Les malheureux, les humbles sont rassasiés de biens, tous ceux qui cherchent Dieu chanteront ses louanges. Que votre cœur vive à toujours ! Aux confins de la terre, on pensera à Dieu. Tous les peuples du monde se tourneront vers lui, Et toutes les nations viendront se prosterner un jour devant ta face. Car c’est à l’Éternel qu’appartiendra le règne, Lui seul dominera sur toutes les nations. Tous les grands de la terre, après avoir mangé, ont dû se prosterner. Ceux qui vont vers la tombe avec leur vie précaire se courbent devant lui. Mais la postérité servira le Seigneur et parlera de lui à la génération qui viendra après elle. Cette postérité publiera sa justice et elle annoncera au peuple qui naîtra les hauts faits du Seigneur. |
Jésus (Yeshoua) a accepté d’être humilié
et couronné d’épines afin de conduire l’humanité au salut.
Jean 19:2 à 5…
Les soldats prirent des branches d’épineux, en tressèrent une couronne et la lui enfoncèrent sur la tête. Ensuite, ils l’affublèrent d’un manteau pourpre et, s’avançant solennellement au-devant de lui, ils s’écriaient : — Salut, le roi des Juifs ! Puis ils se mirent à le gifler. Pilate ressortit et dit aux chefs des Juifs : — Voilà ! Je vous le fais amener ici pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucune raison de le condamner. Jésus parut donc dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre. |
Marc 15:17 à 19
Ils affublent alors Jésus d’une cape pourpre et placent sur sa tête une couronne faite de branches épineuses tressées. Puis ils se mettent à l’acclamer en disant : — Salut, roi des Juifs ! Ils le frappent à la tête à coups de bâton, crachent sur lui, |
Matthieu 27:29
Jésus est amené à Pilate L’aube s’était levée. Tous les chefs des prêtres et les responsables du peuple prirent ensemble, dans leur Conseil, la décision de faire exécuter la sentence de mort prononcée contre Jésus. Ils le firent ligoter avec des chaînes et le conduisirent chez Pilate, le gouverneur, pour le remettre entre ses mains. La mort de Judas En voyant que Jésus était condamné, Judas, qui l’avait trahi, fut pris de remords. Il retourna auprès des chefs des prêtres et des responsables du peuple et leur rapporta les trente pièces d’argent en disant : — J’ai eu tort de trahir un innocent et de le livrer à la mort. Mais ils lui répliquèrent : — Qu’est-ce que cela peut nous faire ? Cela ne nous regarde pas, c’est ton affaire ! Judas jeta les pièces d’argent dans le temple et s’enfuit pour aller se pendre. Les chefs des prêtres ramassèrent l’argent et déclarèrent : — On n’a pas le droit de verser cette somme dans le trésor du temple avec les dons, car c’est le salaire d’un meurtre. Ils tinrent conseil pour décider de l’emploi de cet argent. Finalement, ils convinrent d’acheter le champ du potier et d’en faire un cimetière pour (les pèlerins) venus de l’étranger (et décédés pendant leur séjour à Jérusalem). Voilà pourquoi ce champ s’appelle encore de nos jours ainsi : la terre du sang. Ainsi se réalisa la prédiction du prophète Jérémie : Ils ont pris les trente pièces d’argent, le prix auquel ils ont estimé celui qui est précieux par-dessus toutes choses. Oui, c’est à ce prix-là que l’ont évalué les descendants d’Israël et qu’ils l’ont vendu. Ces trente pièces, ils les ont données pour acheter le champ du potier, comme le Seigneur m’avait ordonné de l’écrire. Pilate interroge Jésus Jésus comparut devant le gouverneur qui procéda à son interrogatoire : — C’est toi le roi des Juifs ? lui demanda-t-il. — Tu le dis toi-même, répondit Jésus. Mais ensuite, quand les chefs des prêtres et les responsables du peuple vinrent l’accuser, il ne répondit que par le silence. Alors, Pilate lui demanda : — Tu n’entends pas tout ce qu’ils disent contre toi ? Mais au grand étonnement du gouverneur, Jésus ne répondit sur aucun point. Jésus est condamné à mort À chaque fête de Pâque, le gouverneur avait l’habitude d’accorder au peuple l’amnistie d’un prisonnier : il leur relâchait celui que la foule demandait. Or, il y avait à ce moment-là sous les verrous, un prisonnier célèbre nommé Barabbas. En voyant la foule rassemblée, Pilate leur posa donc la question : — Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche, Barabbas ou Jésus, celui qu’on appelle le Messie ? En effet, il s’était bien rendu compte que c’était par pure jalousie que les chefs des prêtres et les responsables du peuple lui avaient livré Jésus. Pendant qu’il siégeait sur sa tribune, sa femme lui fit transmettre un message disant : — Ne te mêle pas de l’affaire de cet homme : il est innocent. J’ai fait, cette nuit, des rêves affreux à son sujet et j’en ai été fort tourmentée. Cependant, les chefs des prêtres et les responsables du peuple travaillèrent la foule pour la persuader de réclamer la libération de Barabbas et d’exiger la mort de Jésus. Aussi, quand le gouverneur redemanda à la foule : — Alors, lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? Ils crièrent : — Barabbas ! — Mais alors, insista Pilate, qu’est-ce que je dois faire de Jésus qu’on appelle le Messie ? Et tous, d’une seule voix, répondirent : — Crucifie-le ! — Mais enfin, reprit Pilate, qu’a-t-il fait de mal ? Eux, cependant, se mirent à crier tous ensemble de plus en plus fort : — À la croix ! À la croix ! Quand Pilate vit qu’il n’aboutissait à rien, mais qu’au contraire, l’excitation de la foule augmentait, il se fit apporter de l’eau et, devant tous, il se lava les mains en disant : — Vous en êtes témoins : moi, je ne prends aucune responsabilité dans la mort de cet homme droit, à vous d’en répondre ! Et tout le peuple s’écria : — Nous la prenons : que les suites de sa mort retombent sur nous et nos enfants ! Alors, Pilate leur relâcha Barabbas. Quant à Jésus, après l’avoir fait battre à coups de fouet, il le leur abandonna pour être crucifié. Les soldats se moquent de Jésus Les soldats du gouverneur traînèrent Jésus vers l’intérieur du palais et rassemblèrent tout le bataillon autour de lui. On lui arracha ses habits et on jeta sur lui un manteau écarlate. Ils fabriquèrent une couronne en tressant des rameaux d’épineux, puis ils la lui enfoncèrent sur la tête. Dans sa main droite, on lui donna un bambou en guise de sceptre. Après quoi, ils se mirent à faire des génuflexions devant lui en répétant sur un ton sarcastique : « Salut, roi des Juifs ! » Puis, ils lui crachèrent au visage et, prenant le bambou, ils lui en assénèrent des coups sur la tête. Quand ils eurent fini de se moquer de lui, ils lui arrachèrent le manteau, lui remirent ses habits et l’emmenèrent pour le crucifier. |
- - Agonie du crucifié
Mort de Jésus du point de vue physiopathologique
Médecine et religions, Christian Brohet
https://www.louvainmedical.be/fr/article/mort-de-jesus-du-point-de-vue-physiopathologique
La loi imposait de donner au condamné
une boisson amère composée de vin mélangé à de la myrrhe à titre d’analgésique léger.
Jésus refusa cette boisson, sans doute parce-qu’il voulait rester lucide jusqu’à la fin.
Sur la croix, en position verticale, retenu par ses quatre clous,
le corps frotte contre le bois et les plaies des épaules et du dos continuent de saigner.
Surtout, la position de la victime interfère avec la respiration :
avec le choc hypovolémique produit par les hémorragies et la transpiration,
ce trouble respiratoire est la seconde cause pouvant expliquer le décès d’un crucifié.
Chaque mouvement respiratoire provoque une intense douleur dans tout le corps,
ce qui rend la respiration difficile et superficielle.
De plus, Le poids du corps tirant sur les bras et le début des crampes musculaires
figent le thorax en inspiration forcée par action sur les muscles intercostaux,
ce qui empêche l’expiration normale.
En effet, normalement l’inspiration est active et l’expiration passive.
Ici, le crucifié doit expirer de façon volontaire et, pour cela, le seul moyen est de de s’appuyer
sur les clous des pieds et en même temps tirer sur les bras de façon à se redresser
d’une quinzaine de cm pour vider ses poumons et,
rapidement, les remplir par deux ou trois goulées d’air.
Ce faisant, une douleur atroce traverse jambes et bras, les poignets tournent autour des clous,
l’effort physique est intense et la victime se laisse retomber.
Ensuite, le manège recommence : impression d’étouffement, redressement du corps, etc. (fig.6).
Avec cela, tout le corps est la proie de crampes musculaires de plus en plus intenses
qui favoriseront la rigidité extrêmement rapide s’installant dès avant le décès.
Due à la déshydratation, la soif est dévorante.
L’agonie pouvait ainsi durer des heures, en moyenne 24 heures,
mais chez certains jusqu’à trois ou quatre jours.
Dans le cas de Jésus, la mort surviendra rapidement, au bout de trois heures seulement,
ce qui étonnera Pilate.
C’est sans doute son état d’épuisement total causé par la flagellation,
les autres sévices et le chemin de croix qui expliquent cela.
Pour accélérer l’issue fatale, les soldats romains utilisaient un moyen bien codifié :
ils brisaient les membres inférieurs sous les genoux,
la fracture du tibia et du péroné empêchaient alors le crucifié de se redresser
et la mort survenait quasi instantanément.
Récapitulons la synthèse des faits majeurs concernant la Passion de Jésus de Nazareth. |
Très affaibli par les sévices administrés lors de ses interrogatoires,
surtout la séance de flagellation qui aurait pu le tuer,
le couronnement d’épines et le chemin de croix,
Jésus arrive en état de choc hypovolémique lorsqu’il se voit encloué brutalement,
ce qui provoque de nouvelles hémorragies.
Alors commence l’agonie avec la lutte incessante
pour respirer en s’arc-boutant sur les clous des quatre membres,
les crampes musculaires, les douleurs fulgurantes, la soif dévorante,
le développement d’une acidose respiratoire et métabolique.
L’estimation d’une perte de sang d’environ deux litres pendant le temps
allant de la flagellation à l’agonie sur la croix,
d’un litre supplémentaire lors du coup de lance et
de deux litres lors de la descente de croix explique que Jésus
était pratiquement exsangue au moment de la mise au tombeau…
La mort pouvait tout simplement être causée par l’état d’épuisement
qui amène le crucifié à cesser de lutter,
ce qui provoque inévitablement la mort par asphyxie.
Les évangiles nous disent qu’au moment d’expirer Jésus lança un grand cri « Tout est achevé ».
Nous pouvons donc nous demander si ce cri n’indique pas un dernier événement catastrophique,
par exemple un arrêt cardiaque par arythmie ventriculaire ou
un infarctus du myocarde avec rupture cardiaque.
Il est également possible que dans de telles circonstances
des végétations thrombotiques se soient constituées
et aient embolisé dans les artères coronaires.
Il n’en reste pas moins que l’hypothèse de la mort par asphyxie est la plus souvent retenue :
28 auteurs sur 42, d’après un article tout récent de Habermas et coll (6).
Ce qui paraît certain, c’est que Jésus est bien mort sur la croix,
que la mort avait déjà fait son œuvre au moment du coup de lance
et que la rigidité cadavérique était déjà présente au moment de la descente de croix.
Tu l’as abaissé, (il est vrai), pour un peu de temps au-dessous des anges.
Mais ensuite, tu l’as couronné de gloire et d’honneur.
Tu as fait de lui le Maître de tout.
Tu as placé toutes choses sous sa domination.
Hébreux 2:5 à 18
De plus, le monde futur, objet de notre prédication, n’a pas été soumis au pouvoir des anges. Un texte de l’Écriture l’atteste : Qu’est-ce que l’homme ? Pourtant tu penses à lui ! Ou le fils de l’homme ? Pourtant tu t’occupes de lui ! Tu l’as abaissé, (il est vrai), pour un peu de temps au-dessous des anges. Mais ensuite, tu l’as couronné de gloire et d’honneur. Tu as fait de lui le Maître de tout. Tu as placé toutes choses sous sa domination. Si l’Écriture déclare donc que « toutes choses » ont été « placées sous la domination » de l’homme, cela veut dire qu’il n’existe rien au monde qui échappe à sa souveraineté. Actuellement, il est vrai, nous ne constatons pas encore que l’homme étende sa domination sur « toutes choses ». Par contre, en Jésus, nous voyons celui qui a été, « pour un peu de temps, abaissé au-dessous des anges ». Mais maintenant, à cause des souffrances et de la mort qu’il a endurées, nous le contemplons « couronné de gloire et d’honneur ». Car cette mort, il devait, par la grâce de Dieu, en éprouver l’amertume pour tout homme. En effet, ce Dieu par qui et pour qui tout existe, avait projeté d’adopter beaucoup d’hommes comme ses enfants et de leur faire partager sa gloire. Il lui convenait donc d’élever d’abord à la perfection, par ses souffrances, celui qui avait pour mission de les conduire au salut. Car Jésus, qui purifie les hommes de leurs péchés, et ceux qui sont ainsi purifiés, ont tous la même origine : ils sont issus du même Père et partagent la même humanité. C’est pourquoi il n’a pas honte d’appeler les hommes ses frères, en disant : Ô Dieu, je dirai à mes frères quel Dieu tu es, je chanterai tes louanges au milieu de la grande assemblée ». Il dit aussi : Pour moi, je placerai ma confiance en Dieu, en ajoutant (au verset suivant) : Me voici avec les enfants, les fils de mon sang, que Dieu m’a donnés. Puisque ces « enfants », comme il les appelle, sont des hommes de chair et de sang, il devait partager notre condition humaine. Il l’a fait, afin qu’en passant lui-même par la mort, il puisse ravir le pouvoir à celui qui détenait la puissance de la mort, c’est-à-dire au diable. Il a ainsi délivré ceux que la peur de la mort tenait, leur vie durant, dans un véritable esclavage. De toute évidence, il n’est pas venu pour s’occuper des anges. C’est aux hommes qu’il a voulu porter secours, aux descendants d’Abraham, comme le déclare l’Écriture. C’est pourquoi il a dû être rendu, à tous égards, semblable à ses « frères ». Il a pu ainsi devenir, pour leurs relations avec Dieu, un grand-prêtre compatissant et digne de confiance dans le domaine des relations de l’homme avec Dieu, et faire l’expiation des péchés de son peuple. Parce qu’il a subi lui-même la tentation, il peut maintenant secourir ceux qui sont tentés. Ayant lui-même souffert dans l’épreuve, il est capable d’aider ceux qui sont éprouvés par la souffrance. |
Jésus (Yeshoua) a accompli la prophétie de Dieu au roi David :
Ne reste pas si loin de moi, car l’angoisse m’étreint, et personne ne vient pour m’aider ou me secourir. De nombreux taureaux m’environnent. Les fortes bêtes de Basan sont tout autour de moi. Ils ouvrent largement leurs mufles contre moi, nuls sont comme un lion qui déchire et rugit. Je suis comme une eau qui s’écoule, tous mes os se sont disjoints. Mon cœur est pareil à la cire, on dirait qu’il se fond en moi. Ma force est desséchée comme un tesson d’argile, ma langue colle à mon palais, Tu me fais retourner à la poussière de la mort. Des hordes de chiens m’environnent, la meute des méchants m’assaille. Ils ont percé mes mains, mes pieds, Je pourrais compter tous mes os ; ils me regardent, ils me toisent, Ils se partagent mes habits et tirent au sort ma tunique. Mais toi, Seigneur, ne reste pas si loin ! Viens vite à mon secours ! |
Ainsi, Jésus (Yeshoua) a accompli les prophéties
que Dieu avait faites à la ‘fille de Sion’.
Ésaïe 42
Voici mon serviteur, que je soutiendrai, Mon élu, en qui mon âme prend plaisir. J'ai mis mon esprit sur lui; Il annoncera la justice aux nations. Il ne criera point, il n'élèvera point la voix, et ne la fera point entendre dans les rues. Il ne brisera point le roseau cassé, et il n'éteindra point la mèche qui brûle encore; Il annoncera la justice selon la vérité. Il ne se découragera point et ne se relâchera point, Jusqu'à ce qu'il ait établi la justice sur la terre, et que les îles espèrent en sa loi. Ainsi parle Dieu, l'Éternel, qui a créé les cieux et qui les a déployés, qui a étendu la terre et ses productions, Qui a donné la respiration à ceux qui la peuplent, et le souffle à ceux qui y marchent. Moi, l'Éternel, je t'ai appelé pour le salut, et je te prendrai par la main, Je te garderai, et je t'établirai pour traiter alliance avec le peuple, pour être la lumière des nations, Pour ouvrir les yeux des aveugles, Pour faire sortir de prison le captif, et de leur cachot ceux qui habitent dans les ténèbres. Je suis l'Éternel, c'est là mon nom; Et je ne donnerai pas ma gloire à un autre, ni mon honneur aux idoles. Voici, les premières choses se sont accomplies, et je vous en annonce de nouvelles; Avant qu'elles arrivent, je vous les prédis. Chantez à l'Éternel un cantique nouveau, Je ferai marcher les aveugles sur un chemin qu'ils ne connaissent pas, Je les conduirai par des sentiers qu'ils ignorent; Je changerai devant eux les ténèbres en lumière, et les endroits tortueux en plaine: Voilà ce que je ferai, et je ne les abandonnerai point. Ils reculeront, ils seront confus, ceux qui se confient aux idoles taillées, ceux qui disent aux idoles de fonte: Vous êtes nos dieux! Sourds, écoutez! Aveugles, regardez et voyez! Qui est aveugle, sinon mon serviteur, et sourd comme mon messager que j'envoie? Qui est aveugle, comme l'ami de Dieu, aveugle comme le serviteur de l'Éternel? Tu as vu beaucoup de choses, mais tu n'y as point pris garde; On a ouvert les oreilles, mais on n'a point entendu. L'Éternel a voulu, pour le bonheur d'Israël, publier une loi grande et magnifique. Et c'est un peuple pillé et dépouillé! On les a tous enchaînés dans des cavernes, plongés dans des cachots; Ils ont été mis au pillage, et personne qui les délivre! Dépouillés, et personne qui dise: Restitue! Qui parmi vous prêtera l'oreille à ces choses? Qui voudra s'y rendre attentif et écouter à l'avenir? Qui a livré Jacob au pillage, et Israël aux pillards? N'est-ce pas l'Éternel? Nous avons péché contre lui. Ils n'ont point voulu marcher dans ses voies, et ils n'ont point écouté sa loi. Aussi a-t-il versé sur Israël l'ardeur de sa colère et la violence de la guerre; La guerre l'a embrasé de toutes parts, et il n'a point compris; Elle l'a consumé, et il n'y a point pris garde. |
Qui a cru à ce qui nous était annoncé?
Qui a reconnu le bras de l'Éternel?
Ésaïe 53
Il s'est élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée; Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n'avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, c'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; Et nous l'avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie; Et l'Éternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous. Il a été maltraité et opprimé, et il n'a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n'a point ouvert la bouche. Il a été enlevé par l'angoisse et le châtiment; Et parmi ceux de sa génération, qui a cru qu'il était retranché de la terre des vivants Et frappé pour les péchés de mon peuple? On a mis son sépulcre parmi les méchants, son tombeau avec le riche, Quoiqu'il n'eût point commis de violence et qu'il n'y eût point de fraude dans sa bouche. Il a plu à l'Éternel de le briser par la souffrance… Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours; Et l’œuvre de l'Éternel prospérera entre ses mains. A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards; Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d'hommes, et il se chargera de leurs iniquités. C'est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands; Il partagera le butin avec les puissants, parce qu'il s'est livré lui-même à la mort, Et qu'il a été mis au nombre des malfaiteurs, Parce qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes , et qu'il a intercédé pour les coupables. |
Cette couronne d’épines
devient un triomphe royal pour le message de vie et l’espérance du salut.
Il nous a rachetés de la malédiction de la loi en devenant malédiction pour nous
- puisqu’il est écrit :
Tout homme pendu au bois est maudit. Galates 3.13
«il te produira des épines et des ronces» Genèse 3.17-18
«tous, sans distinction, ont péché et ont perdu la beauté glorieuse dont Dieu avait revêtu l’homme.» Romains 3
Philippiens 2:6 à 10
Le Christ, dès l’origine, fut d’essence divine, un avec le Dieu saint. Il avait sa nature, sa gloire sans mesure, ses attributs divins. Loin de mettre sa joie à trouver une proie dans son égalité avec le Dieu suprême, il s’abaissa lui-même, avec humilité. Le Roi de tous les êtres ici-bas voulut naître en simple serviteur. Esclave volontaire, il a vécu sur terre sans éclat, sans honneur. Homme parmi les hommes, il fut ce que nous sommes, en tout semblable à nous. Humble et sans apparence, dans son obéissance il alla jusqu’au bout. Il humilia son âme jusqu’à la mort infâme d’un criminel en croix. Au trône de lumière, il fut, par Dieu son Père, élevé Roi des rois. À Il lui honneur suprême, couronne, diadème, et sceptre tout-puissant. Jésus, nom qui surpasse, dans le temps et l’espace, tous les noms existants. Devant Jésus le Maître, un jour devront paraître hommes, anges, démons. Dans les cieux, dans ce monde, sous la terre et sous l’onde, tous genoux fléchiront. |
Chant
La vérité, le chemin, la vie Né de la poussière
JEM135. Noël-André Chefneux
1. Né de la poussière et d'éternité, J'ai vu la lumière, elle m'a racheté,
Et, le cœur avide de vraie liberté, J'ai suivi ce guide, nommé Vérité.
Refrain
Il est la Vérité, le Chemin et la Vie, On ne vient au Père que par Lui.
Il est la Vérité, le Chemin et la Vie, On ne vient au Père que par Lui.
2. Ton regard s'étonne, tu ne comprends pas:
Un roi qui pardonne, ça n'existe pas,
Un roi qui s'incline devant ses sujets, Couronné d'épines… à toi de juger.
Refrain
Il est la Vérité, le Chemin et la Vie, On ne vient au Père que par Lui.
Il est la Vérité, le Chemin et la Vie, On ne vient au Père que par Lui.
une autre étude pour la suite …(Couronné de gloire et d’honneur.)